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Invité is wondering in Seoul's streets
 
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 Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC]

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Seong Sun Mi
Seong Sun Mi
Avatar : Jung So Min
Pseudo HRP : Abby
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Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC] Vide
MessageSujet: Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC]   Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC] Clock10Lun 21 Nov - 19:31

SEONG
Sun Mi

« You know that place between sleep and awake? That place where you still remember dreaming? That's where I'll always love you.»

ID card.

groupe

Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC] Icon1wd
- FEAT - Jung So Min
Poste vacant : non
    ● NOM & PRENOM;;Seong Sun Mi
    ● ÂGE;; 20 ans
    ● DATE DE NAISSANCE;; 29.11.1990
    ● NATIONALITE;; Coréenne
    ● ORIENTATION SEXUELLE;; Hétérosexuelle
    ● JOB;; -
    ● ÉTUDES;; 2ème année, département Théâtre


About myself.

my story

You’re just one of them - a lil’ kiddo
« Unnie, raconte-nous une histoire ! »
« Sun Mi-unnie ! Viens jouer avec nous. »
« Je retrouve pas ma robe de princesse ! Il faut que tu m’aides à la retrouver ! »
« Regarde ! Hyun Woo, il m’a offert des billes. »

Avec cinq enfants, la maisonnée Seong baigne dans une effervescence perpétuelle. Cris d’enfants et éclats de rire, les jeux semblent ne jamais y trouver terme. Travaillant 27 heures sur 24, 23 jours sur 7, Papa et Maman Seong auraient voulu confier leur turbulente marmaille aux soins d’une gouvernante, mais les candidates au poste ont depuis bien longtemps déserté leur pallier. Des tendres demoiselles qui peuplent le foyer, toutes ne les effraient pas, mais les deux cadettes sont de vraies terreurs. Piles électriques inépuisables, elles ne marchent jamais, courent toujours ; ne parlent pas, crient. Les mettre au lit relève de la mission impossible. Rares sont les baby-sitters qui y sont parvenues, et celles qui l’ont fait ne sont plus là pour en témoigner. La rumeur dit qu’elles ont dû quitter Séoul pour se refaire une santé, mais ne nous appesantissons pas sur le sujet. De son côté, la benjamine n’est pas en reste. Du haut de ses treize ans, elle s’est mise en tête d’ébranler les autorités en place. Chaque geste qu’elle esquisse est un défi lancé aux adultes : court vêtue et juchée sur des talons trop pointus pour une fille de son âge, elle fait régulièrement le mur et l’école buissonnière. Elle n’est pas encore au lycée, mais les inspecteurs du poste de police du quartier connaissent déjà tous son nom. Les nourrices potentielles sont tout autant renseignées et ne viennent donc plus proposer leurs services.

Pris au dépourvu, Papa et Maman Seong n’ont jamais eu d’autres choix que de se reposer sur la dernière personne raisonnable qui accepte de mettre le pied chez eux. Leurs aînées. Sun Mi et Min Hee. Celles-ci veillent sur leurs soeurs depuis que l’ultime baby-sitter a fui, c’est-à-dire depuis que les jumelles ont poussé leur premier hurlement. Les spécialistes ne savent dire si ce sont les simples liens du sang ou une force insoupçonnable de caractère, mais le fait est que les jeunes filles sont les seules personnes capables de canaliser les monstres Seong. Elles seules peuvent poser un plat de haricots verts sur la table et espérer que les légumes ne finissent pas sur les murs, mais dans les estomacs ; elles seules ont su convaincre les petites que le dentifrice ne se confondait pas avec du shampoing ; elle seules font que les vêtements de Sun Yeon couvrent davantage de superficie qu’un mouchoir de poche. Elles seules…

Lorsque Papa et Maman Seong rentrent tard le soir, que le linge est repassé et la vaisselle lavée, que Hye Sun et Ji Sun sont couchées dans leur lit plutôt que dans l’herbe du jardin, ils se disent que leur chère Sun Mi est si mûre et responsable. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’encore quelques minutes avant leur arrivée, toute la maisonnée étaient encore levée, et que Sun Mi, comme les autres, participaient aux jeux. Car, derrière des apparences réservées et calmes, la demoiselle est aussi fantasque que ses sœurs. Elle est d’ailleurs celle qui invente la plupart de leurs amusements ; et quand elle se promène au parc, tous les marmots des environs s’empressent de la rejoindre, prévoyant une après-midi pleine en aventures. Min Hee, qui a sans doute hérité de tous les gènes sages, a bien essayé de la répérimander, de la raisonner. Mais en vain. Parce Sun Mi, elle aussi, au fond n’est qu’une enfant. Et ce, même à dix-huit ans.

I’ll take you there where you’ll never have to worry about grown-up things again
« JE VEUX PAS Y ALLEEEEER ! Pas chez le DENTIIIISTE ! C’est tout blanc, et il a des pinces, et des… »
« En même temps, on est pas obligé d’éteindre la lumière… Le noir, c’est pas si rassurant que ça. »
« Dites… c’est une araignée, ça ? … HWANNIIIIE ! »

De la demoiselle qui essuie sans broncher les grandes colères de Maman Hwang, on attendrait un courage qui sort de l’ordinaire. Or, il n’en est rien. La demoiselle derrière elle un nombre incalculable de phobies. La plus vive semble être celle qu’elle nourrit à l’égard des arracheurs de dents. Sun Mi ne saurait dire si c’est leur cabinet aseptisé ou la perspective de rester plus d’une heure la bouche ouverte qui la tétanise le plus ; dans tous les cas, la demoiselle n’est pas tendre à leur endroit. Demandez donc au Docteur Song auquel le colmatage d’une seule carie a coûté plusieurs points de suture.

Si Sun Mi ne fait pas secret de certaines de ses peurs, il y a des angoisses qu’elle préfère ne pas dévoiler. Le regard que les autres posent sur elle ne la rassure pas vraiment. Son reflet dans le miroir ne lui plaît pas tant que cela et se dit qu’elle aimerait davantage ressembler à l’une de ces filles-là, élégantes et sophistiquées, plutôt que de garder ce visage rond et enfantin. Incertaine et facilement complexée, elle craint surtout ses propres limites ; elle ne sait jusqu’où vont ses capacités et redoute de les épuiser, de les avoir épuisées.

Avec une estime de soi aussi basse, c’est à se demander ce que Sun Mi veut faire sur scène. Mais là réside justement l’une des clés de son caractère : minée par les peurs et les doutes, la demoiselle se refuse cependant à la fuite. Lorsque quelque chose la déstabilise, elle ne se détourne pas, mais met tout en oeuvre pour l’affronter de face. C’est la seule manière que la jeune fille pour se prouver à elle-même ce q’elle vaut – aussi pousse-t-elle autant que faire ce peut ses limites. Prête à travailler des heures pour se perfectionner, elle mise tout et risque gros. Il ne faut cependant pas voir là une preuve de courage. En se tuant à la tâche, Sun Mi en finit par en oublier les justes proportions. Grande enfant, elle se persuade souvent qu’il suffit de croire pour pouvoir. Et ce qui devait être franche confrontation vire parfois au bord de l’illusion. Par exemple, depuis des années déjà les insultes que Papa et Maman Seong se lancent à la figure l’inquiètent, et pourtant la demoiselle se répète que tout va bien et intime à Sun Yeon de se taire quand elle revient à la maison, clamant qu’elle a vu Papa Seong en ville, une femme plus jeune à son bras.

Sweet little lies and bitter truths
« Il roulait trop vite, vous n’auriez pas eu le temps d’éviter la collision. »
« Ah. Vous dansez ? Je ne suis pas certain que vous pourrez retrouver votre niveau d’avant l’accident. On suggèrerait bien la chirurgie, mais les risques sont grands. En cas d’échec, vous pourriez ne plus jamais marcher. »
« Sun Mi-ah ! Je comprends pas pourquoi tu as arrêté la danse ? C’est ton rêve, non ? De devenir la première ballerine de l’opéra de Paris ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi tu me dis rien ? »

Parfois, la vie tient un seul fil. Un coup suffit à le rompre. C’est vraiment stupide et dérisoire. Elle est seulement partie en course ; au moment de traverser la rue, elle a même regardé à gauche, puis à droite. La prudence s’est révélée inutile. Par chance, les secours sont arrivés promptement. A toute vitesse, on l’a transportée à l’hôpital, on s’est occupée de son genou.

Le lendemain, dans sa chambre, les visites se sont succédées. Papa et Maman Seong ont même pris leur congé et mis de côté leurs différends. Hye Sun et Ji Sun lui ont fait de beaux dessins, et, pour la circonstance, Sun Yeon a même troqué sa mine renfrognée d’adolescente en colère contre un air plein de sollicitude. Min Hwan qui connaît sa répugnance pour les blouses blanches passe lui aussi. Quant à sa jumelle Min Hee, elle n'a jamais quitté son chevet. Jamais. A tous, Sun Mi sourit et parle joyeusement de tout ce qu’elle fera à la sortie de l’hôpital. Et consciencieusement, elle cache tout ce que les médecins lui ont dit.

Lorsqu’elle ressort, elle marche à nouveau. On n’y verrait que du feu. Mais quand elle se réessaie à la danse… Un pas, deux pas… Puis une chute.

Like the first time
Les membres du jury échangent des regards gênés et perplexes à la fois ; ils ne savent que dire, que faire, et leurs yeux se posent finalement sur la demoiselle qu’ils ont face à eux. Elle est assise là, au sol et ne bouge plus. Poupée tombée, poupée désarticulée. Tout a pourtant si bien commencé. Quand elle a passé le seuil de la porte, cela semblait déjà parfait. Port altier, maintien ferme. Chignon tressé impeccable et tutu bien ajusté pour compléter le tableau. La musique commence, et ils sont subjugués. L’hiver de Vivaldi. Un pas, puis deux. Entrechats et arabesques. Plié, puis piqué. La chorégraphie est maîtrisée, trahissant des années passées à s’entraîner au conservatoire, à se soumettre aux plus hautes exigences. Les mouvements s’enchaînent, notes et sauts se succèdent sans que l’un des professeurs ne doutent de la décision qu’il va rendre. Puis… soudain, la petite ballerine se fige ; son corps reste quelque minute en suspens et s’effondre finalement. Depuis, plus un geste, plus un signe. Elle reste là, le regard perdu.

« Aghassi… » Première tentative, premier échec.
« Peut-être faudrait-il s’en tenir là.... » La pitié enveloppe chacun de ces mots.

« Non ! non ! n’allez chercher personne :
Quand vous reviendriez, je ne serais plus là…
Il me manquait un peu d’harmonie… en voilà. »


Sur leurs visages, l’étonnement remplace la compassion. Ils ne voient pas exactement où cette demoiselle veut en venir ; pourtant, ils ne l’interrompent pas. Ces mots… ces mots, ils les ont déjà entendus, lus quelque part. Ils les reconnaissent vaguement, et pourtant, cette jeune fille paraît les prononcer pour la première fois, laissant parler son cœur sans se donner le temps de la réflexion. Elle n’emprunte rien, vit seulement.

« Non ! car c’est dans le conte
Que lorsqu’on dit : Je t’aime ! au prince plein de honte,
Il sent sa laideur fondre à ces mots de soleil…
Mais tu t’apercevrais que je reste pareil. »


Au fur et à mesure qu’elle poursuit, les jurés comprennent et se détendent. Ils s’aperçoivent enfin d’où viennent ces phrases. Ils restent cependant interloqués. Ce rôle, c’est habituellement un homme qui le tient. Un homme d’âge mur, enlaidi pour l’occasion, pourvu d’un nez ridiculement long. Jamais on n’a imaginé le personnage sous les traits d’une danseuse brisée, dans la fine fleur des années, les cheveux sagement coiffés. Mais le ton est juste, convaincant.

« Mais oui, c’est là, je vous le dis,
Que l’on va m’envoyer faire mon paradis.
Plus d’une âme que j’aime y doit être exilée,
Et je retrouverai Socrate et Galilée ! »


La brio des débuts, et la brusque chute… Tout cela s’avère donc joué, feint. Ce n’était qu’avant-goût et préparations pour atteindre ce point culminant, ces sommets d’émotions. Dans la pièce originale, ce mi-monologue final signe la mort d’un rêveur, les dernières minutes d’une existence pleine d’éclat et d’audace. Ce n’est qu’après avoir brûlé de mille feux que l’on peut s’éteindre ainsi – dans une pareille ardeur. Les répliques s’enchaînent, et la demoiselle s’anime encore et encore. Elle a quitté le sol où elle était clouée, esquisse de grands mouvements désespérés.

« … Mais je m’en vais, pardon, je ne peux faire attendre
Vous voyez, le rayon de lune vient me prendre ! »


L’issue de la scène ne constitue pour eux pas le moindre mystère ; et pourtant, alors qu’elle s’achemine vers son terme, ils retiennent leur souffle, leurs gorges se nouent.

« Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !

Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
— Qu’est-ce que c’est que tous ceux-là ! – Vous êtes mille ?
Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
Le Mensonge ?
Il frappe de son épée le vide.
Tiens, tiens ! -Ha ! ha ! les Compromis,
Les Préjugés, les Lâchetés !…
Que je pactise ?
Jamais, jamais ! -Ah ! te voilà, toi, la Sottise !
— Je sais bien qu’à la fin vous me mettrez à bas ;
N’importe : je me bats ! je me bats ! je me bats !
Oui, vous m’arrachez tout, le laurier et la rose !
Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose
Que j’emporte, et ce soir, quand j’entrerai chez Dieu,
Mon salut balaiera largement le seuil bleu,
Quelque chose que sans un pli, sans une tache,
J’emporte malgré vous,
et c’est… »


L’attention ne faiblit pas, et pourtant, tous connaissent la réponse.

« Mon panache. »

Le dernier mot résonne encore dans la salle, tandis qu’un silence s’installe. Pas une respiration, pas un geste. Puis… les premiers applaudissements. Sun Mi quitte alors son rôle se relève du sol où la mort de son personnage l’a entraînée une seconde fois. La douleur qui se lisait sur son visage s’efface instantanément, et avec un large sourire, elle salue les examinateurs, le public.

« Annyong-haseyo. Mon nom est Seong Sun Mi. Et il s’agissait de la dernière scène d’une pièce d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac. Je ne sais pas si j’ai assez de talent pour le moment, mais je travaillerai dur pour m’améliorer et atteindre mon rêve. C’est pourquoi j’aimerai intégrer Twaelpyol, avec pour spécialité le théâtre. Merci pour votre attention. »

Une dernière révérence et un sourire. Jusqu’au bout, elle maintient la façade – elle prétend être ravie, elle prétend que ce n’était qu’un jeu, elle prétend avoir voulu sa chute. Elle ment, mais le fait si bien.

i am...

Si Mère Nature lui en avait laissé le choix, Sun Mi aurait été une de ces filles-là, une de celles vers qui tous les regards admiratifs convergent et qui passent pour les définitions exactes de mots tels ‘élégance’, ‘grâce’ et ‘beauté’. Dans ses rêves les plus fous – aussi superficiels et caricaturaux soient-ils, la jeune fille se visualise grande, dotée d’une démarche féline et de formes bien dessinées, exhalant à chacun de ses sourires la sophistication même. Maquillage, accessoires, vêtements… tout lui irait. En bref, la jeune fille aurait aimé être la perfection plastique incarnée, celle que tout le monde désire et jalouse. Mais, à son plus grand chagrin, elle n’est qu’une de ces filles-ci, croisées et recroisées dans le métro, sans avoir marqué un esprit seulement. Certes, on peut la trouver mignonne avec son visage ovale, expressif à souhait, serti de prunelles noisette, rondes et innocentes, d’un menu nez qui se fronce si facilement et de ses lèvres fines et roses. Et quoique la demoiselle s’affole à chaque passage sur la balance, elle est très loin de la disproportion qu’elle craint tant. Les qualitatifs ‘mince’ et ‘fine s’appliquent même aisément à sa morphologie. Seulement, tout cela, ce n’est pas assez. Ce ne sera jamais assez. Sous les yeux dédaigneux et dépréciatifs de sa mère – ex-mannequin aigrie de son état ou confrontée au reflet sans concession que lui renvoie son miroir, Sun Mi ne saisit que les défauts qu’offre son apparence. Sa poitrine trop plate, ses joues trop rondes, ses épaules trop courbées… Et peu importe les heures qu’elle passe à se maquiller pour se rapprocher un tant soit peu de son idéal, les vêtements qu’elle essaie chaque matin jusqu’à en vider son armoire, la maîtrise qu’elle cherche à exercer sur ses mouvements pour leur insuffler un minimum de délicatesse, les régimes drastiques qu’elle s’impose, les heures d’exercices pour brûler les calories en trop. Fi de tout cela. Les imperfections demeurent, et Sun Mi n’est toujours que cette fille-ci.

Des filles comme celle-ci, vous en rencontrez d’ailleurs tous les jours, à la sortie d’un lycée ou au centre commercial, entourée de leurs camarades de classe. Avec ces dernières, elles passent leur temps à rire de riens et à se morfondre pour quelques devoirs en trop. Les conversations de ces donzelles tournent sempiternellement autour des mêmes sujets : le dernier drama où joue tel acteur, les soldes à venir, la fond de teint miraculeux qu’une d’elles a tout juste déniché… Chacun de leurs mots est empreint d’une ridicule touche de légèreté et d’innocence. De temps à autre, cependant, le ton qu’elles emploient se charge d’une note de gravité, et leurs visages se font plus sérieux. Elles commencent à parler de choses sérieuses : les garçons, l’Amour. Comparant les chromosomes XY de leur classe aux plus beaux spécimens mâles qu’elles tirent de leur imagination, exaltée par de trop nombreuses heures passées à lire des shoujo plutôt qu’à réviser pour leurs examens, elles dissertent prince charmant, homme de leurs rêves et je-ne-sais-quelle autre chimère encore. Et bientôt, leurs rires surgissent à nouveau, ayant doublé d’intensité. Tout cela respire la naïveté et l’insouciance.

Sun Mi est cette fille-ci. Les conversations légères et anodines, un brin superficielles, ne la rebutent pas – elles sont le lot de la jeunesse. Mais quand le besoin s’en fait sentir, le jeune Seong sait aussi prêter une oreille attentive à qui veut confier ses peines et ses déboires. Elle est une figure rassurante et familière – la petite voisine que l’on connaît depuis le jardin d’enfance, l’écolière maladroite, mais aux problèmes sans conséquences, la sœur de cœur que l’on aimerait tous avoir. Et si l’on s’en tient à son sourire perpétuel, ce rôle ne lui déplaît point. La confiance qu’on lui porte comble les insécurités qui la rongent quand la solitude l’entoure de trop ; écouter les problèmes d’autres l’aide à momentanément oublier les siens. Grâce à cela, elle peut faire mine d’adopter une démarche assurée qui ne compte que sur elle et sur elle-seule. Forçant le trait, Sun Mi va même à refuser le secours qu’on veut lui apporter, à masquer ses faiblesses. Trop habituée à jouer les confidentes et meilleures amies, elle ne saurait prendre la place de la demoiselle en détresse.

Pourtant, parfois, quand elle sort d’un casting où on ne lui a encore accordé qu’un rôle secondaire, quand elle voit Min Hee et son oreille absolue, tandis qu'elle doit traîner une jambe aussi raide que le bois, son côté ambitieux se soulève, et cette étiquette lui pèse. Et sans oser l’avouer, Sun Mi s’aperçoit qu’au fond, rien qu’une journée dans la peau d’une de ces filles-là… ce serait quand même bien.



Behind the mask.

me, i & myself

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    ● PRENOM/PSEUDO;; abby
    ● ÂGE;; 20 ans
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    ● POSSIBILITE DE CONNEXION;; 2-3/7 (pour les rps, je crois...)
    ● NOMBRE DE LIGNE EN RP;; Je compte plus... Une page word au moins.
    ● COMMENT CONNAISSEZ-VOUS LE FOW;; Erm. Bébé Poussin is back. Duh. Maman Poussin a dit que j'avais le droit si ma demande de suppression avait été faite, et euh... duh... Je voulais attendre la confirmation, mais comme l'avatar... duh, je déteste faire ça, prendre ce que quelqu'un d'autre voulait, mais... erm. Voui, désolée =.="
    ● UN DERNIER MOT;; validé by Amy et malgré les semaines qui se sont écoulées, je vous aime fort - croyez-moi.


Dernière édition par Seong Sun Mi le Lun 21 Nov - 20:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC]   Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC] Clock10Lun 21 Nov - 20:18

Faudra juste que tu ailles à la pêche du nouveau code du reglement (quoique tu peux demander a Lulutte oui le mur je le vois x) )

J'ai édité parce qu'il semblerait que le nouveau code n'est pas obligatoire
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MessageSujet: Re: Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC]   Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC] Clock10Lun 21 Nov - 20:39

xP Bah, de toutes manières, je l'ai mis ^.^ elle m'avait prévenu, mais je me s'en suis souvenu que lorsque j'ai éteint.
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MessageSujet: Re: Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC]   Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC] Clock10Lun 21 Nov - 20:43

huhuhu
gentil poussin :3
je recense!
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MessageSujet: Re: Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC]   Seong Sun Mi ¤ 'Lil miss sunshine [PC] Clock10

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