- FEAT - Hanna Beth Poste vacant : oui/non

20 ans ● Née à inconnu le 16/11/1991● Nationalité: Japonaise ● Métier: Actrice ● Études: 3º année Théâtre ● Statut Marital: Mari veuf ● Sexualité: Bisexuelle ● Groupe: ACTORS addictions Tatouages: Un scorpion noir, partant du bas du sein gauche, et s'arrêtant sur l'intérieur de sa cuisse gauche, couvrant son flanc; son nom en caractères sur ses cervicales. ● Piercings: Langue; Oreilles (conch, industrial..); nombril; narine (anneau).● Alcool: Trop ● Drogue: seule nourriture

"Il y a ceux qu'achètent avec un chéquier, une carte bancaire, ou encore du cash. Et y'en a, qui m'ont utilisée comme pièce de change."

Quand Perséphone cherche à remonter le temps dans ses souvenirs, elle ne peut remémorer clairement sa vie qu'à partir de ses treize ans. Avant cet âge, il lui manquent des morceaux, cela devient flou, des visages sont manquants, des paroles aussi; il lui manquait une identité.

Perséphone. Enfant née le seize novembre de mille neuf cents quatre vingt onze. Rien d'extraordinaire, rien d'étrange, mis à part le fait que cet enfant naît sur le sol japonais, avec des traits occidentaux très marqués. Pourquoi? Perséphone. Cet enfant n'est pas aimé, ni par sa mère, ni par son beau père. Pourquoi? Elle ne sait rien de son passé, mais on lui a raconté qu'elle avait toujours vécu à Midori Town. Vous savez? Le quartier chinois de Tokyo, celui qui est coupé de la société japonaise, qui ne dépend pas de son gouvernement, celui même où les cell phones nippons ne fonctionnent pas. Il paraît que son beau père est chinois, et que sa mère est japonaise. Pourquoi n'est-elle pas bridée?

Aucun sourire, aucun rire, pas de mots doux, pas d'amour. La petite ne connaît pas ça, elle ne sait pas ce que c'est. Qu'est-ce que la chaleur? Des coups, des blessures, des cris et des larmes. Le quotidien de l'enfant n'est rien d'enviable. Un cauchemar continu dont elle ne garde que de très vagues souvenirs, dont elle est en partie heureuse d'avoir oublié. Si elle sortait dans les rues de Mido'Town, on se moquait d'elle. "Retourne chez toi étrangère!" criaient les enfants dans un mandarin parfait. Le sien était maladroit, entravé par des "R" dont elle ignorait la provenance. Pourquoi est-elle différente?

Puberté et début de la fin. Sa "mère" n'en a rien à faire de cet enfant qui grandissait. Elle ne se focalisait que sur son travail, sur son nouveau compagnon, mais sa fille... Quelle fille? Elle ne l'a pas mise au monde, son premier amour l'avait gagnée, ou "sauvée" comme il disait si bien. Quelle fille? Celle qui tous les soirs se faisait battre jusqu'à finir inconsciente? Ce bout d'être qui subissait les fantasmes sexuels d'un homme qui lui semblait si inconnu malgré ces années vécues avec lui? Combien de temps a-t-elle vécu là? Ça la répugne, ça la fait mal, ça l'empêche de dormir. "C'est un secret" De toute façon elle n'aurait rien dit. Perséphone avait peur des mains de cet homme, mais encore plus de cette arme qui restait toujours accrochée à sa ceinture.


Treize ans. Une jeune fille du prénom de Perséphone est trouvée dans les ruelles sombres et mal fréquentées de Tokyo. Elle semble étourdie, ses habits tombant en lambeaux, le visage et les mains tachés de sang, tenant cette fameuse arme sous le bras.
- Comment tu t'appelles?
- Perséphone.
- Et ton nom?
- Mon quoi?
- Ton nom.
- Je suis juste Perséphone...

Se réveiller dans un drôle d'hôpital, où les visiteurs sont habillé de noir, où tout est clos, où peu de lumière est naturelle. Perséphone n'a pas de nom, Perséphone parle espagnol, chinois et japonais, Perséphone est amnésique. Elle a le corps rempli de blessures diverses, plus ou moins graves, mêmes des côtes en très mauvais état. Comment une fille de treize ans a pu subir cela?

Sephie ne connaît plus son hier, mais commence à apprendre le sens du lendemain. Et il y a ce jeune gentil, il est plus âgé qu'elle et la prend sous son aile. Lui aussi est habillé en noir, lui aussi a une arme, mais lui a un sourire.

Perséphone a 19 ans. Une étudiante pas comme les autres, une étudiante asociale mais qui excelle tant en classe comme sur scène, et qui aime prendre des clichés d'un univers sombre. Une étudiante qui préfère avoir ses cours l'après midi car dort le matin, et travaille la nuit, se déplace en moto, passant son temps libre collée à des gens qu'elle ne connaît guère, accrochée à son appareil photo. Une étudiante qui vend sa voix à tout celui qui veut l'entendre, une voix fantastique et hypnotisante d'une nature rare , qui amuse ses "frères" . Une étudiante tatouée avec des symboles qu'elle respecte, mais qui ne doivent pas être vus.

Sephie a à présent une famille, une famille qu'elle ne peut pas dévoiler au grand jour, une famille qui ne serait pas nette aux yeux des autres, mais qui l'a sauvée. Et il y a "aniki" qui est son grand frère. Aniki a trouvé qui elle était. Il lui a raconté ce qu'elle avait vécu, et comment elle avait tué ses agresseurs, ses voleurs de vie. Aniki connaît la véritable identité de la jeune. Son vrai nom? Dark Perséphone. Sa nationalité? Elle en a deux. Son père biologique? Ruiné par la mafia Japonaise. Où est l'homme qu'elle croyait être son père? Mort aux mains de son "beau père" alors qu'elle n'avait que 6 ans. Elle le sait, Aniki ne lui a rien caché, mais elle ne se souvient pas de tout.

L'université dans laquelle Perséphone étudie ferme. Elle veut continuer pourtant, la brune voudrait vivre de son talent, voudrait partager sa souffrance à l'aide de son jeu, de sa voix. Elle annonce à sa famille qu'elle veut partir du Japon, qu'elle veut rejoindre la Corée du Sud et Séoul. Les hommes du clan la soutiennent, lui inventant même une identité nouvelle, lui donnant les moyens d'être indépendante, même si tous gardent un oeil sur elle. Ses "frères" l'aiment trop pour la laisser totalement seule dans ce nouveau pays.

Elle travaille dur, et laisse même de côté son travail d'hôtesse. Elle devient simple Barmaid. Perséphone se concentre sur sa carrière, elle essaye de recommencer à vivre, à vivre normalement. Premier casting en Corée, et premier fruit de ses efforts. Kyôdo Perséphone est une actrice, aspirant à mannequin; elle n'est plus la pute du coin de la rue.

Perséphone prend enfin un nouveau départ. Mais... Est-ce que l'on naît monstre, ou est-ce qu'on le devient?


La brune rentra dans sa chambre, se regardant dans le miroir, Sephie voyait une jeune femme, d'un peu plus d'un mètre soixante-dix. Elle en tirait les grands traits de son anatomie, brune, aux cheveux longs, une peau fine et légèrement jaune, pâle, mais qui bronzait vite. Elle remarquait de jolies rondeurs, elle n'était pas grosse, mais pas non plus maigre. Ensuite elle prit le temps de détailler son visage. Des lèvres pulpeuses, un nez fin, des yeux d'un noir troublant. Étaient-ils en amande de par son sang asiatique? Plus elle se regardait, et plus elle avait du mal à croire que sa vie se résumait à l'Asie.

Elle ôta ses habits devant son miroir, ses habits provoquants, osés, les rangeant dans son armoire où pas une seule jupe s'y trouvait; passant ses doigts sur le tatouage se trouvant le long de ses côtes gauches. Il était noir, prenant source sous son sein et finissant à sa hanche. Il était symbole de sa vie sous-terraine. Perséphone en avait deux autres, un derrière l'oreille droite, et le dernier n'était pas cet insecte, mais les kanji de son nom, gravés sur les vertèbres de son cou. C'était tout ce qui était visible de son corps, les cicatrices physiques étaient désormais disparues, mais celles de l'âme disparaîtraient-elles un jour?


Perséphone est la méfiance incarnée, une femme aux mille visages, que l'on ne finit jamais de découvrir. Elle n'a pas de coeur, pas de pitié, mais pas de haine non plus. Enfin, peut-être son état de haine est constant, indissociable de sa personne, à tel point que c'est une partie intégrale d'elle-même. Elle n'a jamais connu l'amour, alors comment pourrait-elle tomber amoureuse? Quand elle s'habille, se réveille, marche ou respire, Sephie n'est qu'un bloc de glace, incapable de se libérer de cette carapace qu'elle a forgé. Entre amnésie et souffrance, la brune ne sait jamais si faire confiance ou pas. Elle a peur du contact avec hommes ou femmes, même si elle travaillait dans un Host Club. Enfin, ce n'est pas réellement de la peur, plus maintenant; c'est une sorte de méfiance, de fascination, d’incompréhension envers ses semblables. La jeune cherche à comprendre l'être humain plus qu'à le connaître, et ainsi, même si elle n'est pas surdouée, elle a acquis une capacité extraordinaire à les contrôler, à les manipuler, et les amadouer.

Peu sont les personnes qui font partie de sa liste d'amis pour ainsi dire, peu sont ceux qui connaissent plus de 30% de son histoire. Pour ceux-là Kyôdo fait des efforts, ou du moins essaye. Leur parler, se confier à eux est pour elle une tâche difficile vu qu'elle parle peu. Perséphone est quelqu'un qui évite de parler pour ne rien dire, à moins d'être réellement à l'aise. En cas contraire, elle n'ouvrira sa gueule que pour être franche, pour dire les choses comme elles sont. C'est une jeune femme aussi hypocrite que franche. Bizarre n'est-ce pas?

Etant donné que elle même ne se souvient plus de la totalité de son histoire, elle cherche souvent à la détourner ou à en donner différentes versions. Mais quand quelque chose ne lui plaît pas, la dérange, l'agace, la jeune métisse n'empruntera pas de détour et ira droit au but.
En somme, Perséphone est très difficile à cerner, encore plus à dompter. Qui sait, peut-être que l'amour la sauvera de cette vie de misère? Enfin, encore faudrait-il qu'on lui achète un coeur.

● Prénom/Pseudo;; xHENKA, c'bon, vous me connaissez depuis le temps maintenant! Avouez que vous me kiffez de toute manière. ● Âge;; Majeure nulle part? ● Sexe;; Méduse. ● Localisation;; Le nombre cochon. ● Possibilité de connexion;; 3/7 ● Nb de mots en RP;; 600-1000 ● Comment connaissez-vous le fow;; Il me faudrait à peu près deux vies et demie pour raconter toutes les fois où j'ai fait cette fiche et le pourquoi du comment, et de la cause aussi. ● Un dernier mot;; Validé par Bananaji ~~ .