- FEAT – Zhang Yi Xing (Lay) Poste vacant : oui/non

vingt ans ● né à Pékin le sept octobre 1991 ● première année en danse ● célibataire ● bisexuel ● Twaelpyeol student addictions tatouages ? jamais de la vie. piercing ? une oreille percée mais quasiment jamais de clou, ça doit pas trop compter. s'il consomme de l'alcool à petite dose, le mot "drogue" n'existe pas dans le vocabulaire de Jae Ho. sinon, rien à signaler.

j'ai un nom coréen, je suis coréen, mes parents sont coréens, mais j'ai vécu les trois quarts de ma vie en Chine. c'est pas très facile à expliquer aux gens, ils me demandent toujours pourquoi je parle aussi mal coréen avec "un accent immonde" alors que je suis coréen. bon maintenant on me dit moins que je parle horriblement mal, mais bon. bref. je suis donc né à Pékin il y a bientôt vingt-&-un ans, & ai vécu là-bas jusqu'à mes dix-huit ans parce que mon père avait été muté là-bas avant que ma mère ne tombe enceinte. donc je suis né en Chine. là était bel & bien le point de tout ce discours.
je n'ai pas franchement eu une enfance des plus spéciales. dès tout petit, je passais plus de temps à regarder la bouche grande ouverte & un air idiot plaqué sur le visage le papillon près de la fenêtre que d'écouter ce que me disaient mes professeurs. je suis encore persuadé d'être un génie incompris & qu'on a brimé à l'enfance & qui donc n'a pas pu développer ses capacités, mais personne ne me croit.
toujours est-il que j'ai grandi, normalement, en faisant l'idiot, en m'amusant, en essayant de travailler bien que cela ne soit pas franchement mon fort. puis, pour essayer de me montrer que "l'investissement est payeur", ma mère m'a inscrit en danse. en danse. j'avais onze ans, j'ai presque pleuré quand j'ai su qu'elle m'avait inscrit dans une activité pour fille - pour tout dire j'ai bel & bien pleuré comme un bébé à la sortie du collège. quand on voit où j'en suis aujourd'hui, on pense que j'ai eu "une révélation" en allant là-bas. mais non. j'y allais seulement parce que j'étais sous la menace suprême de la confiscation immédiate & à durée indéterminée ma Playstation & mon appareil photo - à onze ans, je me prenais pour un vrai artiste photographe, si si c'est vrai - donc je préférais encore souffrir en silence que de ne pas pouvoir me bousiller les yeux sur ma TV. j'ai continué à y aller sous la menace durant un an. la deuxième année, ma mère m'a fait choisir entre la danse & la gym. la troisième, j'y suis allé parce qu'à ce niveau, j'en avais l'habitude & que je m'étais fait des amis. la quatrième, c'est moi qui ai rappelé à ma mère de m'inscrire, j'ai bien cru qu'elle allait pleurer de joie ce jour-là, en disant que son "petit Jae Jae avait enfin trouvé quelque chose qui lui plaît dans la vie autre que sa console". sympathique n'est-ce pas. mais oui, mon dégoût pour la danse avait fini par disparaître, & je dois avouer que j'aimais bien ça. & que j'étais plutôt bon aussi, pour un ado pré-pubère un peu maladroit & avec autant de concentration qu'un poisson rouge.
après, j'ai continué à vivre ma vie d'ado qui faisait de la danse en se demandant ce qu'il allait faire de sa misérable vie quand il n'est pas foutu de décrocher une seule bonne note à l'école, mais je m'en sortais plutôt bien. je me disais que dans le pire des cas, j'irais faire le tour du quartier pour demander du travail à tous les commerçants. le jeune idiot que j'étais était persuadé de pouvoir vivre toute sa vie en bossant dans une épicerie. & puis à la fin de mon lycée, quelques mois à peine après que je sois sorti du système scolaire & que je me retrouve au pied du mur (de ma chambre, en train de m'étirer tout en jouant à un jeu vidéo la tête en bas), j'ai appris qu'on allait en Corée. dans "mon" pays, pays dont je ne connais rien, pas même la langue puisque mes parents étaient sûrs que jamais nous ne rentrerions là-bas. ah. ça compliquait un peu tous mes projets là. j'aurais pu rester en Chine, mais je suis absolument incapable de me débrouiller tout seul, & comme je n'avais aucune famille là-bas, c'était un peu hors de question que j'aille habiter chez l'un de mes amis. donc je suis débarqué là-bas avec mes parents, bagages sous le bras, ne comprenant de ce qui se passait autour de moi absolument rien. j'ai vécu "reclus" durant six mois chez moi, ne sortant que pour suivre des cours de coréen & des cours de danse - là-bas au moins je pouvais m'en sortir sans comprendre les trois quarts de ce qu'on me disait. & puis un jour à mon cours, j'ai vu un flyer parlant de la plus grande écoles d'arts de la scène ici, à Séoul. avec ma connaissance de la langue approximative, j'ai lu les détails, puis fait quelques recherches, puis planté le flyer sous les yeux de mes parents. parce qu'à bien y réfléchir, la danse était la seule chose à laquelle je m'étais accroché, & qu'en faire mon métier n'était pas une idée des plus déplaisante. mais mes parents n'ont pas voulu, ont dit qu'ils ne m'enverraient pas là-bas alors que je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. durant un an, je me suis battu, ai fait tous les efforts du monde pour leur montrer que c'était bien la seule chose que je voulais faire, j'ai même trouvé un job dans une vieille épicerie tenue par un chinois croulant pour mettre de l'argent de côté & dégager de la demeure familiale s'ils ne me laissaient pas faire ce que je voulais. & de ma part, c'était suffisamment significatif de ma volonté. & puis ils ont cédé. j'ai réussit à intégrer Twaelpyeol, en danse. il va sûrement falloir que je me batte contre moi-même pour m'accrocher là-bas, mais je compte bien réussir à faire partie des meilleurs.


on m'a souvent dit que j'étais un cas social. pas que je sois méchant, un délinquant ou une espèce de taré stalker de jeunes filles en fleur. juste que je suis "dans mon propre monde" .. j'ai pourtant pas l'impression d'être si détaché de la réalité que ce que l'on en dit. est-ce qu'être quelqu'un qui refuse toujours de voir le mauvais côté des choses & semble vivre dans un monde rose bonbon en permanence est quelqu'un de détaché de la réalité ? je suis de ce genre de personne qui garde le sourire quelle que soit la situation ou presque, parce que toujours voir le bon côté des choses & refuser de se laisser abattre ne sont pas dans mes habitudes. je ne suis pas détaché de la réalité, j'ai juste une réalité différente des gens.
par contre, j'admets que mon côté cas social vient peut-être du fait que j'ai une tendance à vite décrocher de ce qui se passe autour de moi. étourdi, tête en l'air, absent sont peut-être les adjectifs qui me caractérisent le mieux. je n'y peux rien c'est plus fort que moi, quand on me parle il y a toujours un moment où je déconnecte, où mon regard se perd dans le vide. parfois c'est volontaire, quand la personne avec moi ne raconte rien d'intéressant ou tout simplement que je ne l'aime pas, mais même si je suis intéressé, ma capacité de concentration n'est pas franchement des meilleures - & je le sais bien. du coup, les gens pensent souvent que je m'en fiche de ce qu'ils racontent, que la fourmi qui évolue à mes pieds est plus captivante que leur discours ou quelque chose comme ça. par contre quand moi je parle, il est souvent impossible de me suivre. d'abord parce que je parle beaucoup - trop - & aussi parce que j'ai tendance à parler avant de penser. donc de faire des phrases qui ne veulent rien dire - déjà que je maîtrise pas super bien le coréen - & de partir dans tous les sens. commencer une phrase sur le dernier album de machin & la terminer en parlant de la glace que je suis en train de manger tient du quotidien pour moi. parfois les gens m'arrêtent en me disant de me taire, ou de ré-expliquer, ou parfois ils se contentent de sourire d'un air gêné en hochant la tête.
pourtant, ce ne serait pas compliqué de me dire cash de m'arrêter de parler. je ne suis pas le genre de personne qui s'énerve pour un rien - au contraire, je suis plutôt du genre "mou". une personne seule n'arrivera jamais à m'énerver, ou alors il faudrait vraiment qu'elle y mette tout son coeur ! ce que je trouverais parfaitement stupide mais bon. j'ai souvent fait l'objet des paris de mes camarades de classe, qui tentaient par tous les moyens de m'énerver, je n'ai jamais vraiment compris pourquoi .. je suis quelqu'un de foncièrement gentil. & je n'ai pas honte de le dire, parce que je pense que c'est vrai. je n'irais jamais chercher la bagarre ni les emmerdes, je ne crache pas sur le dos des gens parce que ça ne m'apporterait pas franchement grand chose, je suis toujours prêt à aider les gens .. serais-je ce qu'on appelle une bonne poire ? c'est sûrement le cas en fait.
récapitulons. je suis étourdi, un peu niais, mou, brouillon, j'ai la capacité de concentration d'une moule .. ah. j'ai oublié quelque chose d'important. je n'ai absolument aucune patience. aucune. c'est sûrement la seule chose qui peut m'énerver en moins de cinq secondes. attendre. attendre que le métro arrive, que les personnes que je dois voir soient là, qu'un manga sorte, peu importe, attendre m'énerve. ce qui est d'ailleurs assez paradoxal mais bon, je n'y peux pas grand chose. impatience & absence de concentration, autant dire que lorsque je dois apprendre quelque chose, c'est le rush. je sais que je vais vite en avoir marre que ça ne rentre pas & donc que je vais décrocher, donc je bosse comme un forcené. néanmoins, je suis une quiche dans tout ce qui tient du par coeur. je ne suis vraiment bon que dans ce qui touche à l'assimilation.
sinon, je pense posséder un trait de caractère à double tranchant. la franchise. je suis tellement franc que je dis parfois des choses qui peuvent blesser les gens, alors que ce n'est nullement mon attention. c'est juste que je dis absolument tout ce qui me passe par la tête - donc oui, je parle aussi tout seul -, le bon comme le mauvais .. certaines personnes apprennent à faire avec, d'autres me plantent en me hurlant un "le respect ça s'apprend" sans que j'ai le temps de répondre. enfin bon. peut-être qu'un jour j'arriverais à réfléchir avant de parler.

physiquement, que dire. je suis de taille moyenne, peut-être légèrement plus grand que le commun des asiatiques du haut de mon PRESQUE mètre quatre-vingt - pour un centimètre, on va pas chipoter - & pas super costaud, soixante kilos tout mouillé, bon. j'ai les yeux noirs, bridés, les cheveux châtains naturellement ondulés, concrètement je n'ai pas de trait caractéristique. ah si ! une fossette sur ma joue droite. sinon bah. je suis banal. j'aime m'habiller normalement, en jeans & T-shirt, bref, je ne sors pas franchement de l'ordinaire.
en fait je suis super fade comme type !

● Prénom/Pseudo;; faites place, because mizu is back. ● Âge;; encore dans l’année de ma majorité pour quelques mois ~ dix-huit balais cap'tain ! ● Sexe;; j’ai beau porter des vêtements de mec, je suis une fille jusqu'à preuve du contraire ! ● Localisation;; entre Paris & Angers, vous me connaissez, j’suis partout ! ● Possibilité de connexion; 7/7, on change pas les geeks ! ● Nb de ligne en RP;; un peu beaucoup ? (passionnément à la folie # parpaing #) ● Comment connaissez-vous le fow;; je suis là depuis la nuit des temps, ancrée ici comme un koala à son arbre, & on ne me dégagera pas d’ici comme ça uOu ● Un dernier mot;; je savais que je me ferais avoir à quelques jours près u.ù m’enfin c’pas grave. je cherche le code là - donc oui, je relis le règlement, il faut bien ça .______. 'B-man est passé par ici' OMG il est vraiment bien caché, mon cerveau a eut du mal à trouver ! J'VOUS AI MANQUE PAS VRAI ? # parpaing géant + cargaison de bananes pourries #